14/02/2006 | L'île d'Orléans n'est pas loin
Je suis à l'abri, dans cette atmosphère chaude et intimiste d'un musée. Dehors, le froid est cinglant. J'aime sentir mon écharpe contre mon cou. Je regarde ces toiles. Cet hommage à Rosa Luxembourg. C'est le pays des rêves de mon enfance. Mon parrain vivait à Luxembourg. Il est mort, comme tous ces oiseaux et ces traces de vie que l'on perçoit sur la toile, immense et sans fin. Vertigineuse et palpitante. Je suis à côté du peintre, je marche avec lui le matin sur les rives du fleuve St Laurent, à scruter ce que la marée à laissé de vestiges. Et ces trésors de nos vies qui passent, il les mue en oeuvre d'art. La vie se fout de nos humeurs. Elle transcende nos petites morts. Et là, paisible, je contemple le miroir ultime que l'artiste me propose. Le relais est accepté. Le sang pulse.
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